Fin juin, le magasin de jeux en ligne Steam a lancé sa traditionnelle période de soldes estivales. Grand mal en a fait à mon porte-monnaie, qui s’est délesté de dizaines d’euros pour des jeux que j’espère essayer dans l’été.
Pourtant la réalité en sera probablement toute autre. En parallèle de mon emploi à temps plein, j’ai deux conférences à rédiger pour la rentrée et je travaille toujours à l’élaboration de (l’ambitieuse) association Ludistart. Le planning sera serré, je compte bien moi aussi profiter de ce moment de paresse annuel qu’est juillet-août pour me reposer et profiter des amis et de la nature environnante. Il va falloir la jouer fine pour assurer ce mix travail/travail/repos dans les deux mois à venir. Souhaitez-moi bonne chance !
Je vous souhaite à tous un bon été,
Bonne lecture,
– Niki
L’actu Atelier Pop Culture
La matinée de formation à la médiathèque départementale 31 était très chouette. J’y ai rencontré une dizaine de bibliothécaires du réseau, plus ou moins familiers du jeu vidéo, et ai commencé à parler de Ludistart.
L’association est en cours de montage avec mes camarades, le projet s’annonce génial, son élaboration fait partie de mes grands travaux de l’été. Il me tarde de vous en dire plus, je pense que j’en ferai une newsletter spéciale pour la rentrée.
Ce mois-ci j’ai joué à…
Titre : A musical story
Genre : jeu de rythme musical
Studio : Glee-Cheese Studio
Éditeur : Digerati
Prix : 4,99 € sur mobile (dispo sur toutes les consoles et PC)
Joué sur : smartphone Android
PEGI : –
A Musical Story (bande-annonce) est un jeu de rythme musical, hommage au rock psychédélique des années 70.
Le scénario met en scène trois amis durant leur roadtrip à travers les Etats-Unis pour rejoindre un festival de musique à Pinewood, bien décidés à performer sur scène.
Dès l’écran-titre pourtant, le jeu démarre avec les battements de coeur d’un des membres du trio, alité à l’hôpital. Que lui est-il arrivé ? Est-il parvenu à jouer à Pinewood ? C’est ce que les joueurs découvriront durant cette aventure musicale sous forme de flashback.
La bande originale du jeu a été composée pour l’occasion, et renvoie complètement les joueurs à un lieu (les Etats-Unis) et une époque (les années 70). La mécanique de jeu est particulièrement simple. Il faut suivre le tempo et tapoter l’écran avec ses pouces à gauche ou à droite selon les indications qui apparaissent.
Visuellement, la claque est aussi forte que musicalement. Les traits, couleurs, animations, tout est sublime.
Un jeu aux mécaniques simples, à l’histoire émouvante, visuellement délicieux, musicalement incroyable, hommage à tout un genre musical qu’il honore avec brio. Pour 5 à 10€ (la version PC), évidemment que je recommande.
Ah oui au fait, c’est Français.
Un peu d’actu
– Une étude dont on peut trouver un très court résumé ici explique qu’il n’existe pas de “joueur mobile type”. Les smartphones sont répandus partout dans le monde, les jeux sont variés, comme les joueurs et les pratiques. Le jeu mobile concerne donc une large partie de la population mondiale et il n’est pas possible de définir un “joueur moyen” de jeux mobiles.
– Les Grammy Awards vont récompenser la musique de jeux vidéo. Aux Etats-Unis, la cérémonie des Grammy Awards célèbre la musique depuis 1958. En 2023, une nouvelle catégorie fera son apparition : “meilleure bande originale pour un jeu vidéo ou autre média interactif”. C’est dans cet article de l’éclaireur Fnac que j’ai appris cette bonne nouvelle ; la musique de jeu vidéo méritant, autant que celle du cinéma par exemple, d’être reconnue et récompensée.
Dans les médias
La légende oubliée de Tresh
La vidéo date de quelques mois mais je n’ai eu l’occasion de la voir que récemment : MGG a fait un chouette travail sur Thresh, la première star esportive de l’histoire. Une vidéo fascinante qui nous replonge dans les premiers pas du FPS, du jeu vidéo compétitif, à regarder pour sa culture G(aming).
La Super Nintendo inspire toujours les jeux modernes
Les jeux en pixel art vus de côté fleurissent en ce moment (à mon grand plaisir). Cet article du Monde revient sur cette mode et sur la façon dont la Super Nintendo, sortie en 1990, a inspiré toute une génération de développeurs et artistes.
Une p’tite anecdote pour terminer ?
Dans Dark Souls (bande-annonce), les joueurs qui parviennent à la fin de l’aventure doivent affronter Gwyn, le boss final. Seigneur de la Lumière, il est terrorisé par les Ténèbres.
Donner le nom de Gwyn, “blanc” en gallois, à ce personnage est une micro-anecdote gentiment amusante de la part du studio. Mais lorsqu’on se rend compte que le thème musical de Gwyn est joué uniquement avec les notes blanches du piano, le compositeur ayant soigneusement évité les touches noires pour aller au bout du concept, on se dit qu’un pas a été franchi dans le soin apporté aux détails.
Un niveau de détail qui contribue à la profondeur de l’oeuvre et à placer la série des Dark Souls au panthéon des jeux vidéo modernes.
Pour écouter le thème musical de Gwyn, c’est ici !
Bon mois de juillet à tous, on se retrouve début août !