Un jeu prédit l’avenir, Minecraft 80’s, esport à l’Elysée

par | Août 2022

Le jeu vidéo, l’été, c’est traditionnellement assez vide. Les rubriques de tests dans la presse spécialisée sont faméliques, on sort de l’E3 ou du Summer Games Fest – événements Etats-Uniens qui servent aux éditeurs et constructeurs à annoncer leurs prochaines sorties – en juin, et on attend la Gamescom, l’équivalent européen à Cologne, fin août.

Alors entre temps, on fait quoi ? On rattrape le temps perdu ! On teste Les Gardiens de la Galaxie (bande annonce), qui nous tentait pas trop mais qui est dans le Game Pass alors pourquoi pas – et c’était sympa. On joue à un vieux GTA Chinatown Wars (vidéo) sur DS – et c’était très sympa. On attend avec impatience la version boîte de TMNT : Shredder’s Revenge sur Switch (bande annonce), et je suis sûr que ça sera super sympa.

Balades à vélo le matin, on reste au frais à lire, écrire et jouer l’aprèm, et l’été devrait bien se passer !

Je vous souhaite à tous un bon mois d’août,

Bonne lecture,

– Niki

L’actu Atelier Pop Culture

Poste de jeu Atelier Pop Culture

Un sujet a accaparé toute mon attention en ce mois de juillet : la création de l’association Ludistart !
Avec trois camarades, nous avons lancé cette association qui a pour but la valorisation du jeu vidéo comme objet culturel, artistique et social. Son action prolonge la mienne au sein de l’Atelier Pop Culture, le format associatif permettant des initiatives plus ambitieuses, sur un plus large territoire.
Pas encore de site Internet, mais ça ne saurait tarder !

Ce mois-ci j’ai joué à…

Shotgun King, the final checkmate

Titre : Shotgun King
Genre : roguelike-stratégie
Studio : Punkcake Délicieux
Éditeur : Punkcake Délicieux
Prix : 5,99 € sur PC
Joué sur : PC
PEGI : –

Shotgun King (bande annonce), pour moi, c’est une histoire en trois actes.

D’abord l’accroche. Un GIF du jeu a attiré mon regard sur Twitter, j’ai levé un sourcil, intrigué par ce concept… novateur. Des échecs, mais notre pion défonce les autres au fusil à pompe ? Hmm pas mal.

Ensuite, l’achat lors de la sortie. Moins de 6 €, intéressant, mon porte-monnaie apprécie.

Enfin, l’addiction. J’ai lancé le jeu, une petite histoire rigolote lui donne un peu de contexte, puis la première partie démarre. On contrôle un seul pion, le Roi noir, face à quelques pions blancs, sur un plateau d’échecs. Les déplacements se font au tour par tour, en respectant les règles des échecs. Toutes les règles ? Non, seul contre tous, le roi n’a d’autre choix que de faire intervenir un élément perturbateur : le fusil à pompe. L’objectif : monter les étages du château des blancs pour en tuer le roi.
Entre chaque niveau, on a la possibilité d’améliorer notre arme et gagner des bonus qui viennent forcément avec des malus. Chaque niveau est plus difficile que le précédent, avec plus d’ennemis et plus de malus. Et une défaite signifie recommencer au début du jeu, sans ses améliorations. Il faudra garder la tête froide pour parvenir au bout des deux heures de jeu.

Pourquoi l’addiction ? Shotgun King est fin, tactique, rapide, les parties s’enchaînent bien et on ne ressort jamais frustré d’une défaite. Les bonus/malus donne du corps aux parties, qui ne se ressemblent jamais. Et à chaque partie perdue, on se dit que la suivante sera la bonne, et on relance.
Shotgun King est un petit jeu parfaitement maîtrisé par le trio de Punkcake Délicieux.

Ah oui au fait, c’est Français.

Aperçu du jeu Shotgun King

Un peu d’actu

Multiversus

Multiversus (bande annonce) est jouable depuis le 19 juillet. Il s’agit d’un jeu de combat/plateforme type Smash Bros, édité par Warner Bros. Games. Ce qui signifie : toutes les licences Warner pourraient être jouables. À ce stade, on a entre autres des personnages de DC Comics, Game of Thrones, Scooby-Doo, Looney Tunes, etc. De quoi parier sur qui est le plus fort entre Batman, Arya Stark ou Taz. D’autres licences sont prévues dans les semaines à venir. Notable : les personnages sont doublés par leurs comédiens attitrés !

Début des années 90, Sega lançait une grosse campagne de pub. Au programme : motos, explosions diverses et un punk à crête blonde. De quoi se démarquer de la concurrence en visant un public plus “ado” alors que Nintendo était plutôt orienté jeunesse. Et ce punk qui a tant marqué les esprits, mascotte d’un autre temps, qui était-il ? Qu’est-il devenu ? Une communauté de fans a retrouvé Ian Harrison, lutteur anglais professionnel dit “British Storm”.

– Dans la catégorie des fous furieux qui aiment le jeu vidéo et lui rendent hommage, la chaîne YouTube Penney Pixels s’amuse à reproduire des jeux actuels façon rétro. Comme cette version jeu électronique d’Elden Ring, bluffante de ressemblance avec les jeux Tiger des années 90.

– J’ai récemment découvert le travail d’un autre fan de jeu vidéo qui s’empare du média en lui rendant hommage : le compte Instagram The Ultimate Ink Trash présente le travail d’un “rétro artist” qui sélectionne des jeux récents et en imagine les covers façon boîte de jeu des années 80.

Minecraft by Mojang

Dans les médias

En France, la presse jeu vidéo perd des points de vie

La presse JV perd des points de vie

Gamekult racheté par un groupe média aux intentions discutables, Canard PC qui licencie des journalistes pour raisons économiques… la presse jeu vidéo française prend un coup, comme l’explique cet article du Figaro.

EVO : le plus grand événement esport

Un tournoi légendaire fait son retour : l’EVO

Après 2 ans d’absence, l’EVO revient à Las Vegas. La chaîne MGG France retrace en vidéo l’histoire et démontre l’importance de cette compétition majeure du jeu de baston.

Esport à l'Elysée

Esport à l’Elysée : retour sur une soirée pivot

Le jeu vidéo est politique, et la politique s’intéresse aussi aux jeux vidéo… Dans cet article (réservé aux abonnés) Gamekult revient sur la présence de l’esport français à l’Elysée dans l’entre deux tours des législatives.

Une p’tite anecdote pour terminer ?

Fin de Tetris

Deus Ex est un jeu de rôle sorti en 2000. Il est un des jeux les plus marquants de mon expérience de joueur, en ce qu’il m’a fait découvrir (et adorer) les jeux de type “immersive sim”, qui laissent aux joueurs une grande liberté dans leurs actions et leur façon d’appréhender l’univers du jeu.

L’action se déroule dans un New York du futur, en 2052. Le jeu démarre de nuit, aux pieds d’une statue de la Liberté occupée par un groupe terroriste. À l’horizon, la ville toute en lumières. Mais quelque chose manque ; les tours jumelles du World Trade Center sont absentes du décor. Le scénario nous apprend qu’elles ont été détruites par des terroristes.

Deus Ex est sorti en juin 2000, soit à peine plus d’un an avant les attaques du 11 septembre. Ironie du sort, le jeu base son scénario sur certaines conspirations déjà bien installées à l’époque. J.C. Denton, le personnage principal, devant mettre à jour les plans d’un Nouvel Ordre Mondial mis en place par une société secrète.

Alors, les développeurs de Deux Ex dans le secret des Illuminati ?
La réponse est simple : Harvey Smith, un des réalisateurs du jeu, expliquera l’absence des tours par une contrainte technique. Intégrer deux énormes bâtiments comme ceux-ci était trop “lourd” pour les machines de l’époque. Déclarer les tours détruites dans un attentat expliquait alors leur absence tout en ajoutant du fonds à l’univers du jeu.

Bon mois d’août à tous, on se retrouve début septembre !